Lyon, Lille, Grenoble, Aix-Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Nantes et Rennes sont les 9 métropoles ayant obtenu le label French Tech, décerné aux écosystèmes de startups « les plus dynamiques et les plus prometteurs » en région, afin de les rendre « identifiables à l’international » et de constituer « l’équipe de France » autour de la capitale Paris.
Selon Fleur Pellerin, qui avait lancé l'initiative French Tech il y a un an, lorsqu'elle était ministre déléguée à l'Economie numérique, « L'objectif est de tout faire pour que les prochains Google naissent et se développent ici, en France ».
Un nouvel audit sera conduit en 2015, pour les premières métropoles labellisées, afin de valider une attribution du label pour une durée de trois ans. L'octroi du label ne donne droit à aucune subvention automatique mais les métropoles concernées pourront exploiter et bénéficier des efforts de promotion de la marque « French Tech », dont notamment la participation à des « opérations d'attractivité internationale » (grands salons, comme le CES de Las Vegas, festivals, tels que SXSW à Austin, budget de 15 millions d'euros géré par l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII)).
Au surplus, Bpifrance investira 200 millions d'euros dans des programmes privés d'« accélération » de startups, à 80 % dans les métropoles « French Tech », ces financements s'inscrivant dans le Programme d'Investissements d'Avenir.
Au total, 15 territoires avaient déposé leur candidature depuis février 2014 auprès de la mission French Tech (dépendant de Bercy).